Syrie: l’opposition désordonnée avant les négociations de paix de Genève

Barbara

, Monde

Une importante partie de l’opposition syrienne doit décider mercredi sur sa participation aux négociations de paix en Syrie, qui va se tenir le 29 janvier à Genève. Mais cette réunion pourrait être compromise par la participation d’autres opposants, comme les Kurdes.

Le bureau de l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a souligné à Genève que les invitations avaient été envoyées mardi, sans préciser l’identité des personnes qui ont été invitées à représenter le régime de Bachar al-Assad et l’opposition syrienne.

Mise en place d’une représentation

C’est le 25 janvier qui a été choisie comme date précédemment pour le démarrage des discussions, une date finalement reportée au 29 à cause d’un « blocage » dû à la composition des délégations d’après M. de Mistura.

Le Haut comité des négociations (HCN), une représentation mise en place en décembre à Ryad par des partis importants de l’opposition syrienne, avait dernièrement insisté pour être l’unique représentante de l’opposition.

Pourtant, des personnalités de l’opposition qui ne font pas partie du HCN ont indiqué mardi avoir été invité par l’ONU.

En attente d’une décision

Rassemblé depuis mardi à Ryad, le HCN doit prendre une décision sur la participation ou non de ses membres aux négociations visant à trouver une solution politique à la sortie de crise qui a occasionné la mort de 260 000 personnes au bout de cinq ans et impliquant plusieurs pays étrangers.

Un membre de la délégation du HCN, Fouad Aliko, a expliqué à l’AFP que cette délégation avait été invitée.

D’ailleurs, une source proche de la rencontre a indiqué qu’avant de décider les membres du HCN devaient demander à M. de Mistura des exactitudes « sur la raison des invitations » envoyées aux autres parties.

Le HCN « continuera ses discussions demain » dès 10H00 (07H00 GMT), a expliqué mardi soir à l’AFP un des membres, Salem al-Meslet, joint à Ryad.

« Participation kurde « 

A part les membres du HCN, Qadri Jamil, un ex vice-Premier ministre qui avait été démis de ses fonctions en 2013 et qui entretient de bonnes relations avec la Russie, a indiqué à l’AFP avoir été invité.