Les universités doivent faire le choix entre le rattrapage ou le contrôle continu

Barbara

, Education

Le secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche Thierry Mandon a indiqué le 22 avril, à Educrpros l’abandon de l’examen de contrôle continu intégral, qui évincerait le seuil de sécurité d’une épreuve de rattrapage.

Cette annonce a provoqué la colère de Jean-Loup Salzmann, président de la conférence des présidents d’université (CPU), qui exige au gouvernement de respecter sa ligne politique et d’être constant.

En fait, le rattrapage avait été initié suivant un arrêté signé par François Bayrou en 1997. Cependant, depuis que la réforme licence-master-doctorat (LMD), est intervenu les ministres qui se sont succédés veulent rendre général le contrôle continu. Un système que les présidents d’université acceptent pour vu qu’il ne soit pas complémentaire. D’après la CPU, il faudra faire le choix entre le contrôle continu et les examens finaux.

Le rattrapage ne sera pas supprimé à la rentrée

« Vu l’absence de moyens financiers, logistiques, nous il nous est impossible de continuer avec ce système toute une année et simultanément faire appel à l’université pendant un mois pour organiser l’examen », indique Salzmann.

L’évaluation continue trouve est également apprécié par le Syndicat national de l’enseignement supérieur qui indique dans un communiqué « qu’elle donne la possibilité d’identifier vite, l’insuffisance d’un étudiant, une démarche inadaptée et d’apporter une correction avant que l’échec ne prenne place ».