La réponse de Stéphane Le Foll aux frondeurs : «Nous sommes la gauche»

Barbara

, France

Le porte-parole du gouvernement a tenu à donner une réponse aux frondeurs et à la gauche alternative qui réagissent après le départ de Christiane Taubira.

2017 en avance

On se croirait déjà dans la présidentielle de 2017 en écoutant ce slogan prononcé, ce dimanche, par Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et goupille ouvrière de François Hollande pour 2017. L’ami proche du Président de la Répubique, était présent au Grand Rendez-vous Europe 1/iTélé/Le Monde, répondant aux critiques provenant de la gauche de la gauche après la démission, mercredi, de Christiane Taubira. Les frondeurs du PS, comme les écologistes et le Front de gauche, ont regretté un resserrement de la puissance politique du gouvernement, allant jusqu’à signer la disparition de la gauche dans l’exécutif. «Les désabusés partis, demeurent les dégoûtants», lance encore ce dimanche Jean-Luc Mélenchon dans le JDD.

«Nous sommes la gauche».

«Nous sommes la gauche», souligne donc Le Foll. «Est-ce qu’on a remis en cause le modèle social? Est-ce qu’on a pris des mesures d’austérité, comme dans d’autres pays? Avons-nous céder face au terrorisme, a ton cèder sur l’état de droit? N’avons-nous pas soutenu les valeurs de l’écologie avec la COP21? La gauche est là, elle est présente. Et ce n’est pas parce que quelqu’un a quitté le gouvernement et que des frondeurs se rassemblent que la gauche n’existe plus», indique le ministre de l’Agriculture.

Opposé à l’idée d’une primaire

« Penser qu’on va faire sortir le soir un président de la République pour venir débattre à une primaire…»
Une référence à la rencontre organisée samedi par les membres de l’aile gauche du PS, qui ont acquiescé de façon unanime un texte qui appelle le parti à prendre part à l’organisation d’une primaire à gauche. Le Foll y est, lui, «pour sa part» défavorable. «Il y a un président sortant qui assure une responsabilité Penser qu’on va faire descendre le soir un président de la République pour venir débattre à une primaire…».
Pour faire face aux représentants de «la «gauche de la gauche», le porte-parole du gouvernement pense qu’ils ne soient pas capables de rassembler une grande base électorale.